Restitution en Bulgarie
Et ce qui est intéresssant en Bulgarie c’est que beaucoup de propriétés se trouvent dans les mains de sa population. Presque chaque famille locale possède deux maisons, des terrains et plus d’un appartement.
Les propriétaires d’un seul bien immobilier sont une minorité.
En règle générale, les Bulgares vivent dans un seul appartement ou une seule maison, tandis que les autres ils louent ou vendent. Parfois, le logement reste vacant parce que le marché immobilier du pays est trop saturé. La recherche de clients payants est parfois retardée et les Bulgares refusent de faire des compromis et préfèrent ne pas louer de maison que de faire une mauvaise affaire.
C’est une tendance la plus courante liée au fait que les personnes n’ont pas d’emploi ou des revenus élevés et que seul l’immobilier génère des profits plus importants pour eux.
Si vous faisez une petite promenade le soir en ville de Sofia, vous pouvez voir les quartiers de maisons où quelques fenêtres seulement sont éclairées, il y a tellement de bâtiments vides ici.
Pourquoi une telle situation s’est-elle produite sur le marché immobilier d’un pays ensoleillé?
Parmi les raisons est la restitution, c’est le contraire de la nationalisation. Pendant ce temps, des individus, certaines organisations, des groupes d’individus sont rétablis dans leurs droits à la propriété. Souvent, la restitution est appliquée aux terrains et aux biens immobiliers.
La restitution bulgare a eu lieu après la chute du régime socialiste dans le pays: l’Assemblée nationale numéro 36 a adopté plusieurs lois qui rétablissent la justice populaire pour les anciens propriétaires. Le pouvoir populaire l’a brisé après le 09.09.1944. La loi sur la propriété du 22 février 1991, publiée le 1er mars 1991, a été adoptée en premier. Il a rendu le droit de propriété, qui a été retiré après 1944.
Une autre loi, publiée le 25 novembre 1997, a rendu le droit de propriété sur le fonds forestier. De ce fait, au cours des années suivantes, le nombre de parcelles non comprises dans les cartes et les plans précédemment utilisés a augmenté. En conséquence, on a créé une carte de la propriété restaurée avec un registre des terres et des forêts.
Fonctionnement de la loi
Les héritiers du propriétaire initial ont obtenu la maison ou le terrain qu’ils ont vendu et partagé entre eux. Si un bâtiment résidentiel a déjà été construit sur cette place, des appartements ont été donnés à ces personnes. Auparavant, ils vivaient dans des maisons paternelles distribuées pendant le socialisme ou dans des biens immobiliers restitués appartenant à d’autres membres de la famille. Donc, des biens en cours de restitution ont été donnés à presque tous les Bulgares et, dans le cas de Borovets, également aux Allemands.
Si la propriété ne pouvait pas être restituée, l’État versait une compensation à ses citoyens sous forme de coupons, qui remplaçait une certaine somme d’argent.
Si le nouveau bâtiment était situé sur un terrain appartenant à une famille, le promoteur immobilier ou l’investisseur, en l’achetant, a donné des appartements. Leur nombre a été déterminé individuellement. Pour l’investisseur, il s’agissait d’un bénéfice important par rapport au paiement en espèces, car une grande partie de la propriété résidentielle lui appartenait.
Ceci explique d’ailleurs la vision peu attrayante de la partie centrale de Sofia. Dans les anciens bâtiments restaurés, les propriétaires ne peuvent souvent pas décider comment entretenir une propriété et en disposer. En Bulgarie, aucune loi n’obligerait à conserver les monuments architecturaux en bon état.
Certains résidents attendent depuis longtemps des offres rentables, voulant vendre leur propriété à un prix élevé. Par exemple, la célèbre maison de la famille Gendovitch de 1910, située près du théâtre Ivan Vazov. Le bâtiment de 7 étages est appelé le premier gratte-ciel à Sofia au début du XXe siècle. Il a été rendu aux héritiers du premier propriétaire conformément à la restitution faite dans les années 1990. Les premiers étages de l’immeuble sont loués à des organisations.
En Bulgarie, la restitution est un sujet de conversation privilégié, jusqu’aux conflits et scandales. Jusqu’à présent, des décennies plus tard, il n’y avait pas d’un point de vue commun dans le pays.